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Je suis Nathalie, j'adore le vin et plus particulièrement le vinifier. Je choisi des raisins, blancs et rouges, cultivés dans les Cévennes, en Ardèche ou dans le Luberon, vendangés à la main que je ramène à Marseille, pour les fermenter naturellement.
J'ai créé mon atelier à Marseille agencé avec quelques cuves, un pressoir manuel en bois, des tuyaux, une pompe à main.
A partir de raisins, tous certifiés bio, vendangés à la main, je fais des vins natures sans intrant chimique, sans manipulation technique. Des vins vivants avec une grande exigence de qualité, de précision et d'audace.
Si vous voulez découvrir mes produits sans attendre rendez vous en bas de la page ▼
Nathalie nous raconte son histoire avec le vin naturel et comment elle a créé sa cave POUR en plein cœur de Marseille.
J’ai fait des études supérieures en anthropologie pendant plusieurs années. Puis une formation en sciences de l’information scientifique et technique à l’université. Depuis plus de vingt ans je travaille en tant que gestionnaire de l’information dans une association. J’ai déjà un peu deux vies on va dire, avant celle-ci.
Avant de créer POUR j’ai d’abord eu une rencontre avec les vins naturels, voilà le point de départ. J’ai découvert les vins naturels, je me suis passionnée pour ça .J’ai beaucoup exploré cet univers, beaucoup fréquenté des vignerons, des salons. J’ai fait beaucoup de dégustations, jusqu’au jour où je me suis dit que je voulais faire du vin. J’avais fait le tour de la dégustation et de la découverte, et j’ai eu envie d’en faire. C’est tout l’univers des vins naturels qui m’a intéressé. Il y a le vin, la dégustation évidemment. Mais il y a aussi les gens, qui ils sont, ce que ça veut dire aujourd’hui « le vin naturel » dans les modes de consommation. C’est tout ce que ce milieu là représente qui m’a donné envie de faire cela.
Les vins sont tellement spécifiques, il n’y en a pas un qui ressemble à un autre et ils sont tellement en lien avec le vigneron. Même si le terroir, les cépages, la nature jouent – mais celui ou celle qui va faire le vin. On va le reconnaître. Je ne sais pas de quelle manière il l’influence mais on reconnait les vins de telle ou telle personne. Donc j’avais envie de savoir quel allait être le vin que j’allais faire. Je pense que c’est un peu comme les gens qui commencent à chanter ils ont envie de connaitre leur voix, ou un peintre, quelle est sa palette ou sa touche. Moi j’ai eu envie de savoir quel serait mon vin si je me mettais à en faire.
Je voulais faire du vin mais comme je suis une urbaine, que je n’ai jamais vécu à la campagne, que j’habite à Marseille depuis 25 ans et que je ne voulais pas quitter cette ville, je me suis dit que j’allais essayer de faire une micro cave de vinification urbaine comme il y a des micro brasseries. Je me suis lancée en 2016 ici mais pour me lancer j’ai fait 9 mois de formation en 2014, avec deux mois de vinification dans un domaine et j’avais une semaine de cours puis une semaine de stage et ainsi de suite et donc j’ai été chez beaucoup de vignerons. Aux vendanges de 2015, j’ai fait mon premier vin chez un vigneron qui m’a accueillie et parrainée pour ma première cuvée et en 2016 j’ai commencé ici.
Je suis seule mais mes fils me filent des coups de main de temps en temps et après quand il y a de gros moments de travail, j’ai des amis qui adorent venir travailler à la cave, fouler le raisin, nettoyer des cuves etc.
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