par Faustine | Juil 10, 2020 | À lire, Actu gourmande, Le saviez-vous ?, Mise en avant, Trucs et astuces
De plus en plus de personnes tentent de consommer de manière plus éthique, plus respectueuse de l’environnement. Les exigences des consommateurs évoluent de plus en plus, moins de pesticides dans les légumes et céréales, de la viande issues d’élevage responsable et à taille humaine.
Temps Gourmand relève ce défi, le collectif permet à tous d’avoir accès à des produits de producteurs locaux.
Pourquoi acheter directement chez les producteurs ?
Consommer local a de nombreux avantages. Cela permet de profiter de produit frais de saison. De retrouver le vrai goût des fruits cueillis la veille, des légumes cultivés sans pesticides ni engrais.
La transparence est aussi un avantage majeur, car quand vous consommez localement, la traçabilité des produits est beaucoup plus aisée. Tandis que lorsque vous faîtes vos courses dans des hypers-marchés, il est parfois difficile de connaître l’origine de certains produits.
Autre atout, l’expérience d’achat. Lorsque vous vous rendez sur une exploitation agricole, où sur un marché de producteur, faire ses courses devient non pas une corvée mais une activité est agréable. Acheter auprès des producteurs locaux, initie un processus de régulation. En effet, on achète que ce dont on a besoin, on gaspille donc moins !
Faire ses courses localement c’est aussi un acte citoyen, en achetant chez les producteurs aux exploitations à taille humaine, on cultive le tissu économique local.
Comment consommer local avec Temps Gourmand ?
Le confinement a renforcé des modes de consommation peu répandu ou pratiqué de façon marginale comme le bio, la consommation responsable, ou encore “le fait maison”.
Temps Gourmand permet à tous de consommer des produits provenant directement des membres du collectif, producteurs et artisans.
Le collectif a mis en place un système qui centralise les productions locales de chaque producteurs et livre rapidement à domicile pour des raisons de fraîcheur. Si cela vous intéresse nous avons réalisé un article sur ce sujet : Comment chronofresh a démocratisé la livraison de produit frais ?
Dans cette démarche vertueuse Temps Gourmand va plus loin en faisant appel à des livreurs “propres” pour livrer ses commandes sur Marseille : Des livraisons plus propres avec REX Cargo. Pour les producteurs, Temps Gourmand est plus qu’un simple site e-commerce, c’est un lieu d’échange et de soutien. Le collectif s’entraide et échange des idées, des recettes.
Plusieurs pôles de producteurs ont été organisés pour des pré-acheminements maîtrisés vers le lieu de préparation de commandes,
-Pôle Roanne
-Pôle Sud-Ouest ( Baigts de Béarn)
-Pôle Marseille
Ces 3 pôles producteurs permettent à Temps Gourmand de limiter les coûts et les contraintes environnementales des expéditions de produits.Chaque producteurs Temps Gourmand est animé par les mêmes valeurs : proposer des produits du terroir sain aux origines transparentes.
Le Pôle Roanne regroupe plusieurs producteurs dont Séverine des Prés de Marnand éleveuse de charolaises,
Philippe de Château Bellevue éleveur de canard et volailles , la famille Malnou, producteurs de piment, Jean-Louis Bidaian, spécialités orientales sont tous des producteurs originaires du Sud-Ouest de la France.
La région Sud marseillaise est le lieu ou le plus de producteurs se regroupent. On y retrouve bien-sûr Stéphane de la Maison Matthieu, Mélanie des biscuits Le Bada, Claire et Aurélien des chocolats La Baleine à Cabosse, Karine des épices Sarabar, Mireille des poutargues Benisti, Lorène de La Cave à Thés, Nathalie cave à vin Pour, Skobi et bien d’autres.
Des produits sains et locaux pour l’été
Si vous avez prévu des apéritifs, ou des repas en famille cet été, Temps Gourmand propose des produits géniaux et délicieux à partager en famille ou entre amis.
Comme les condiments et tartinables Skobi. Cette jeune entreprise a été créée par 2 amis d’enfance, David et Julien. Ils se sont lancés dans la lacto-fermentation. (Si ça vous intéresse nous avons rédigé un article : La lacto-fermentation c’est quoi ? ).Des maquereaux fumés de Maison Matthieu accompagnés de fenouil space de chez Skobi c’est délicieux.
Pour les apéritifs, Mélanie de la biscuiterie Le Bada a spécialement crée une recette de crackers aux 4 graines aux tomates séchées et aux olives. Des biscuits apéritifs sans conservateurs ni additifs (Les biscuits apéritifs, les rois des aliments transformés ? )
Accompagnés de vins naturels de Nathalie de La Cave à Vin Pour et des dés de saumons fumés de Maison Matthieu votre apéritif sera parfait !
par Faustine | Juil 6, 2020 | À lire, Actu gourmande, Mise en avant, Non classé, Secrets de fabrication
Depuis peu, le collectif Temps Gourmand a accueilli David et Julien 2 amis d’enfance qui ont créé Skobi, une entreprise artisanale qui prépare des légumes lacto-fermentés. L’occasion de s’interroger un peu plus sur ces super aliments.
La lacto-fermentation qu’est ce que c’est ?
Beaucoup de produits, aliments que nous consommons au quotidien sont lacto-fermentés. La choucroute (chou fermenté), le pain au levain, les produits laitiers sont des produits fermentés. Nous consommons chacun sans nous en rendre compte 50 à 400 g d’aliments fermentés par jour.
La lacto-fermentation est une technique ancienne de conservation qui revient en force depuis plusieurs années dans nos modes de consommation.
La fermentation est, en fait, une réaction biologique, l’aliment se transforme naturellement grâce à la prolifération de bonnes bactéries. Lacto vient de lactique car pendant le processus de fermentation, les légumes dégagent des ferments lactiques. Ce sont des petites bactéries vivantes qui ont la propriété de transformer certains produits. Par exemple, le lait devient du beurre ou du fromage. Plus techniquement, le lactose est transformé en acide lactique, c’est ce qu’on appelle la fermentation lactique ou lacto-fermentation.
Leur rôle est de conserver les aliments plus longtemps et de modifier les propriétés gustatives d’un produit.
La fermentation est un processus long, qui prend environ 3 semaines. Ce mode de conservation possède de nombreux avantages, comme nous l’avons remarqué elle permet et de multiplier les bactéries lactiques, les fameux probiotiques, ces bonnes bactéries qui sont indispensables à l’équilibre de notre flore intestinale trop souvent malmenée comme le décrit cet article dédié à la fermentation.
Les avantages de la lacto-fermentation
La conservation par lacto fermentation présente l’avantage par rapport aux conserves modernes de conserver pendant plusieurs mois tous les micronutriments sans ajout de produit toxique dans le contenant. L’acidification des légumes rendrait les minéraux plus solubles. Certaines études affirment que l’on a décelé des taux de vitamine C et de vitamines B6 et B12 supérieurs dans les légumes lacto-fermentés par rapport à leurs homologues tout juste ramassés. Les aliments fermentés contribuent à une bonne digestion, stimule le système immunitaire et apporte beaucoup de vitamines. ”Comparés aux probiotiques vendus en suppléments, ceux des aliments lacto-fermentés présentent des avantages certains : ils sont plus variés, surtout si on mange différents types de légumes lacto-fermentés, ils sont servis avec des fibres, donc des prébiotiques, la nourriture des bonnes bactéries intestinales”.
Au delà des bienfaits pour le corps les aliments fermentés ont un goût parfois acidulé qui donne du pep’s aux repas ou aux apéritifs.
Comment ça marche ?
La plupart des légumes bios peuvent être lacto-fermentés (chou, carotte, betterave, concombre, aubergine, ail, haricots verts, tomates vertes, cornichons, oignons).
Dans un premier temps, il faut émincer les légumes, il est possible de rajouter des aromates, (cannelle, laurier, graines de carvi, cumin, moutarde, du fenouil, l’ail, du thym, du romarin etc..). On remplit le bocal en verre avec nos légumes et nos aromates et on ajoute ensuite de la saumure (la saumure est un mélange d’eau et de sel). Il est conseillé de ne pas remplir le bocal à rabord, car les légumes vont gonfler et produire des gaz. Les bocaux doivent être stockés à 20-22°C pendant 3 jours puis dans un lieu plus frais (15-18°C). Il est préférable d’attendre un mois avant de déguster. Tout bocal entamé devra être consommé dans les deux semaines.
Les légumes Skobi

David titulaire d’un master en neuroscience et Julien cuisinier de formation se sont associés pour créer Skobi. Leur projet est née, car selon eux on parle beaucoup des bienfaits des aliments lacto-fermentés, sans parler du goût.
Ils ont donc développé une gamme de produit fermentés gourmands et sains. “On propose une gamme de tartinables en visant le marché de l’apéritif. Nous avons deux références « Choux choute » (choux rouges, cumin, graines de tournesol et persil) et « Fenouil space » (fenouil, curcuma, sésame, basilic et gingembre). Nous nous versons auprès de maraîchers de la région et de Biosens pour les épices. Notre deuxième gamme, ce sont des pickles de légumes acidulés grâce à la fermentation (sans vinaigre). On a 3 références à picorer ou à intégrer dans des recettes : « Fanes de toi » (carottes Galanga), « Petits choux » (choux, curcuma) et « Red Love » (radis red meat au poivre de Sichuan).«

Découvrez les légumes lacto-fermentés Skobi sur Temps Gourmand
Que manger avec les produits Skobi ?
Nous chez Temps ce qu’on adore c’est un toast de fenouil space avec une fiche tranche de saumon fumé artisanal de Maison Matthieu, c’est un délice. Avec les pickles, les maquereaux fumés se marient très bien. Ces petits légumes lacto-fermentés sont parfaits à l’apéritif avec du saucisson ou du pastrami de veau fumé.
La saison des apéro est déjà bien entamée, alors si vous cherchez des produits originaux qui épateront vos convives c’est sans aucun doute les légumes lacto-fermentés Skobi qu’il vous faut, ils sont tous à découvrir sur Temps Gourmand !
par Faustine | Juin 17, 2020 | À lire, Le saviez-vous ?, Mise en avant, Non classé, Trucs et astuces
21 ème écrit du livre I des Fables de Jean de La Fontaine, “les frelons et les mouches à miel” s’avère être une fable on ne peut plus actuelle. Elle est aussi et surtout à l’origine d’un adage très célèbre « à l’oeuvre on connaît l’artisan ». En effet cette dernière n’est pas la plus connue, mais elle est certainement une dont le sens est intemporel. Grâce à cette fable, nous mettons en lumière les comportements d’achat et de consommation des français qui évoluent continuellement et qui ont été remis en cause pendant la crise sanitaire .
Ci-dessous la fable :
Les Frelons et les Mouches à miel
A l’oeuvre on connaît l’Artisan.
Quelques rayons de miel sans maître se trouvèrent :
Des Frelons les réclamèrent ;
Des Abeilles s’opposant,
Devant certaine Guêpe on traduisit la cause.
Il était malaisé de décider la chose.
Les témoins déposaient qu’autour de ces rayons
Des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs,
De couleur fort tannée, et tels que les Abeilles,
Avaient longtemps paru. Mais quoi ! dans les Frelons
Ces enseignes étaient pareilles.
La Guêpe, ne sachant que dire à ces raisons,
Fit enquête nouvelle, et pour plus de lumière
Entendit une fourmilière.
Le point n’en put être éclairci.
« De grâce, à quoi bon tout ceci ?
Dit une Abeille fort prudente,
Depuis tantôt six mois que la cause est pendante,
Nous voici comme aux premiers jours.
Pendant cela le miel se gâte.
Il est temps désormais que le juge se hâte :
N’a-t-il point assez léché l’Ours ?
Sans tant de contredits, et d’interlocutoires,
Et de fatras, et de grimoires,
Travaillons, les Frelons et nous :
On verra qui sait faire, avec un suc si doux,
Des cellules si bien bâties. «
Le refus des Frelons fit voir
Que cet art passait leur savoir ;
Et la Guêpe adjugea le miel à leurs parties.
Plût à Dieu qu’on réglât ainsi tous les procès !
Que des Turcs en cela l’on suivît la méthode !
Le simple sens commun nous tiendrait lieu de Code ;
Il ne faudrait point tant de frais ;
Au lieu qu’on nous mange, on nous gruge,
On nous mine par des longueurs ;
On fait tant, à la fin, que l’huître est pour le juge,
Les écailles pour les plaideurs.
Une fable intemporelle
Comme dans la fable de la Fontaine, vous croisez tous les jours des frelons. Des usines agro-alimentaires avides, qui prétendent faire les produits authentiques lorsqu’ils n’en font que de détestables copies, taillées pour le profit.
Et bien comme les guêpes qui les jugèrent, et rendirent aux abeilles leur honneur, vous les gourmitons êtes celles et ceux qui disent qu’un saucisson, ça n’est pas entouré de talc, qu’un saumon fumé ça conserve le goût du poisson, qu’un biscuit ça n’a que quelques ingrédients, dont aucun n’a le nom d’un procédé chimique, qu’un jambon ça n’est pas rose fluo, qu’une confiture ça n’est que du sucre et du fruit. Vous êtes ceux qui disent maintenant, comme en tout temps, qu’à l’oeuvre, on connaît l’artisan. Ça n’est pas seulement grâce aux abeilles, nous autres artisans défendons des produits sains et savoureux, que nous allons continuer à faire de nos terroirs des créateurs de bonne nourriture, c’est aussi grâce aux guêpes, qui choisissent de leur faire honneur en achetant leurs produits.
Depuis plusieurs années nos modes de consommation évoluent, La crise sanitaire et la période de confinement que nous avons vécues ont révélé des réflexes bien ancrés dans les habitudes de consommation des français.
Comment le confinement a bouleversé nos comportements d’achat ?
Le confinement a bénéficié à la consommation de produits biologiques et locaux, cependant les achats en vrac ont fortement diminué au profit de produits préemballés. Les français auraient-ils fait passer la sécurité sanitaire avant leurs préoccupations écologiques ?
Les ventes de produits d’hygiène, de nettoyage, de désinfection et la décontamination général et systématique des emballages des denrées alimentaire a mis à rude épreuve la tendance zéro-déchet et pesticides.
Comme le montre si bien l’article rédigé par MADE, les comportements d’achat des français ont considérablement évolué :
+ 1,2 million de foyers supplémentaires ont testé le drive ou la livraison sur la première semaine de confinement dont près de 500 000 retraités
7,4 millions de foyers ont acheté au moins une fois par mois un produit de grande consommation en ligne. Un an plus tôt, ce chiffre n’était que de 4,9 millions.
“La proximité est devenue le 4e critère de choix des Français durant la 5e semaine du confinement alors qu’il était seulement 7e au début de la période. 79 % d’entre eux déclarent ainsi acheter des produits locaux aussi souvent que possibles.”
La crise sanitaire a eu le mérite de mettre en exergue les limites de la mondialisation. Selon Sophie de Reynal, directrice marketing “le confinement n’a pas duré assez longtemps pour que des nouvelles habitudes observées (retour aux fourneaux) s’ancrent, d’autant que les changements qui se sont opérés ont été contraints et non souhaités. La crise économique qui va gagner la planète va remettre la question du prix au cœur des motivations d’achat”.
Dans notre société actuelle l’instantané est devenue la règle. On observe que des initiatives émergents pour redonner sens au temps qui passe et inventer de nouveaux modèles pérennes. D’après Edgar Morin, philosophe et sociologue, l’accélération financière et technologique, profondément déconnectée du rythme de l’être humain, mène notre société à l’épuisement.
Certains comme Temps Gourmand refuse de se soumettre aux diktats de l’urgence et de l’immédiat, pour redonner du sens aux modes de consommation.
Notre collectif Temps Gourmand
Le collectif Temps Gourmand est une aventure plurielle, qui réunit depuis 4 ans maintenant des producteurs, artisans et paysans, et des consommateurs gourmands en quête de produits de qualité, la communauté des gourmitons
La valeur ajoutée : des produits du terroir et des relations durables et saines entretenues entre les producteurs et les gourmitons.

Commandez sur Temps Gourmand
Aux professionnels, restaurateurs et épiciers, La force de Temps Gourmand ? Proposer des produits d’exception, jusque là inaccessibles à un circuit de distribution classique.
Pour les producteurs, Temps Gourmand est plus qu’un simple site e-commerce, c’est un lieu d’échange et de soutien. Le collectif s’entraide et échange des idées, des recettes. Une des illustrations en est la réaction commune au moment du confinement, avec une initiative de réduction des frais de transport #solidaires, et la mise en ligne de nouvelles recettes #des paillettesdansvosassiettes.
par Faustine | Juin 15, 2020 | À lire, L'actu gourmande, Le saviez-vous ?, Mise en avant, Secrets de fabrication
Qui ne s’est jamais rué sur un paquet de chips, ou de petits biscuits apéritifs ? Consommés en petite quantité et de manière occasionnelle, ces aliments ultras transformés ne sont pas forcément mauvais pour la santé. Cependant, ces derniers peuvent poser un réel problème diététique.
Mélanie de la biscuiterie Le Bada a décidé de créer à l’occasion de l’arrivée de l’été des biscuits apéritifs sains et naturels, sans additifs et conservateurs.
Les aliments ultras transformés
Il existe 4 groupes d’aliments :
- les aliments bruts ou peu transformés.
- les ingrédients culinaires.
- les aliments transformés (fabriqués à partir des aliments bruts et des ingrédients culinaires, ils ont subi des processus de transformation et de conservation simple).
- les aliments ultra transformés.
Les aliments ultras transformés, un plaisir coupable ?
Les aliments ultras transformés sont une catégorie d’aliments, qui pose problème pour la santé. Ces derniers ont une formulation industrielle élaborée par combinaison d’ingrédients et/ou d’additifs (recombinaison de nutriment). Ces faux aliments sont créés grâce à des matrices reconstituées par l’homme exemple : barre chocolatée, yaourt à boire, soda, biscuit apéritifs etc…
Pour mieux comprendre l’évolution des modes de fabrication et de consommation de ces aliments, il est nécessaire de remonter 2 siècles en arrière. Les premiers produits industriels apparaissent vers la fin du XIXème siècle avec les boîtes de conserve et l’appertisation ( Nicolas Appert inventeur de cette méthode de conservation). C’est le nouvel essor de l’industrialisation de l’alimentation.Dans les années 1980, les aliments sont de plus en plus transformés surtout dans les pays développés.
Un paradigme sous-entendrait que les aliments serait une simple somme de nutriments. Cela aurait encouragé la création de nouveaux aliments : les ultras-transformés . Cette conception serait à revoir car cela supposerait que l’on peut décomposer et fractionner l’aliment pour obtenir une nouvelle matrice sans risque évident pour la santé.
Ces denrées ultras transformées représentent la moitié des produits vendus en grande surface. Plusieurs études ont mis en exergue, une certaine corrélation entre la consommation excessive d’aliments transformés et l’augmentation de maladie chronique et de cancer. Si vous avez envie d’approfondir ce sujet, Le Monde traite cette problématique dans un article passionnant.
En effet, une des solutions serait d’essayer de manger local, de s’approvisionner chez des petits producteurs. Changer nos modes de consommation serait bénéfique pour notre santé mais aussi pour la planète (exit les tomates en hiver) et le bien-être animal.
Les biscuits apéritifs
Biscuits apéritifs et diététique 2 termes antinomiques ? Les biscuits apéritifs font partie de la catégorie des aliments très transformés.
On reproche souvent aux biscuits apéritifs d’être trop salés, trop gras. Cette association de sel et de mauvaises graisses est néfaste car elle perturbe les sensations de soif et de faim. Ajoutez les sucres, les arômes artificiels et les exhausteurs de goût au procédé de fabrication, les biscuits apéritifs ne sont pas des aliments à consommer quotidiennement.
Aujourd’hui , il est nécessaire de revenir à la consommation de vrais aliments, en effet, il existe peu de risques de consommer de temps en temps des produits ultras transformés. Ces aliments sont à consommer pour leur praticité ou en cas de dépannage (pique-nique etc…).
Les biscuits apéritifs de Mélanie Le Bada
Mélanie a pris le parti de créer cet été des biscuits apéritifs. Pas d’additif, pas de conservateur. Des crackers que l’on peut déguster lors d’apéritifs sans se soucier de leur composition. Mélanie propose 3 variétés de biscuits : aux tomates séchées, aux olives et aux 4 graines. Chaque biscuit est fabriqué avec des ingrédients sains, farine de blé, olives noires, tomates séchées, graines biologiques, huile de colza.
La création des biscuits apéro de Le Bada s’inscrit dans la démarche des producteurs Temps Gourmand : proposer des produits sains non transformés qui de facto respecte l’environnement, le bien-être animal et l’homme.
Ces biscuits apéritifs sans conservateurs, accompagnés avec les vins naturels de Nathalie sont à déguster sans modération. Exquis !
par Faustine | Avr 8, 2020 | Le saviez-vous ?, Secrets de fabrication
On le sait tous la période de confinement a bouleversé nos modes de fonctionnement et nous a demandé réactivité et organisation. Pour certains le télétravail s’impose, pour d’autres cela est plus compliqué. C’est le cas des apiculteurs, ces derniers ne chôment pas pendant cette période, car le début du printemps est synonyme de floraison.
A quoi ressemble le travail des apiculteurs pendant le confinement ?
Il s’avère que la question du télétravail pour les apiculteurs ne se pose pas. L’apiculture pendant cette période est essentielle car elle participe au maintien du phénomène de pollinisation et à la pérennité des exploitations agricoles.
Benoît fondateur des Abeilles de L’Estaque, producteur de miel de Provence et membre du collectif Temps Gourmand, vit cette situation. En effet “les ruches passent une grande partie de l’année dans le massif de la Nerthe au milieu de la garrigue et du romarin du mois d’Octobre au mois de Mai”.
Les récentes directives du ministère de l’Agriculture autorisent aux apiculteurs pendant la période de confinement d’effectuer si nécessaire des transhumances.
Certains apiculteurs sont à la recherche de miellées différents c’est pourquoi Benoît à la fin du printemps “amène les ruches dans le Vaucluse, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche où il y a plus de végétations. Là, les abeilles trouvent du tilleul, du châtaignier, de l’acacia, de la lavande”.
Qu’est ce que le métier d’apiculteur ?
L’apiculteur élève des abeilles pour ensuite recueillir le miel et la gelée royale qu’elles produisent. Chaque apiculteurs possèdent des ruches abritant les abeilles. Ces dernières sont disposées à différents endroits pour donner une saveur originale au miel récolté (miel de romarin, de tilleul, d’acacia, de lavande…)
Comment récolter le miel ?
La période la plus propice pour la récolte est le mois d’Août. Le miel a pu se développer et “mûrir” convenablement. L’apiculteur peut passer à la récolte lorsque environ 80% de la surface des cadres est operculée.
Pour la récolte, rien de plus simple il suffit d’enlever du haut vers le bas les opercules sur les alvéoles. Après avoir désoperculé les 2 surfaces, l’apiculteur place ses planches dans une centrifugeuse pour décoller le miel. Le miel récolté est ensuite passé dans des tamis pour éliminer les résidus de cire.
L’Apiculteur laisse le miel maturer pendant quelques jours pour enlever les impuretés, après cette étape vient la mise en pot. Et voilà un miel naturel rempli de bienfait !
Il est par ailleurs possible d’aiguiser ses sens pour reconnaître un miel artisanal d’un miel industriel grâce à Temps Gourmand .
Quels sont les spécificités du miel de Provence ?
Il existe plus d’une vingtaine de variétés de miel, chacun se distingue par leur saisonnalité, ou par leurs arômes. Le miel de Provence bénéficie d’une grande notoriété avec l’instauration d’une IGP et d’un label rouge.
“Le littoral de la Côte bleue est une zone naturelle préservée et sans agriculture intensive et chimique aux portes de Marseille” souligne Benoît apiculteur de Provence.
Benoît propose du miel de garrigue label rouge, et du miel de tilleul identifié IGP miel de Provence. Il produit aussi du miel de lavande fine et non de lavandin, réputée pour son parfum raffiné !
par Chloe | Avr 7, 2020 | Le saviez-vous ?, Mise en avant, Secrets de fabrication
Les consommateurs ont un réel désir de mieux consommer, connaître la traçabilité de leurs produits et les valeurs du terroir. Aujourd’hui, ces clients ont tendance à préférer les magasins à taille humaine quitte à avoir moins de choix dans les rayons. L’économie locale rentre évidemment également un critère essentiel dans l’utilisation des circuits courts. C’est une bonne chose pour les petits producteurs !
Qu’est ce qu’un circuit court ?
Le circuit court consiste à réduire son périmètre d’achat et de consommation pour privilégier, au maximum, un intermédiaire unique. On parle de circuit court lorsque le consommateur achète ses produits de manière directe auprès du producteur sans intermédiaire. Ou de manière indirecte, comportant un intermédiaire maximum comme Temps Gourmand.
Les circuits courts sont de plus en plus sollicités par les consommateurs, soucieux de manger local et frais sans faire trop de kilomètres.
L’objectif des circuits courts?
Réduire au maximum les intermédiaires et les coûts. Et s’intéresser davantage aux producteurs proches de chez eux.
Le circuit court : un réflexe adopté par de plus en plus de consommateurs
Pour mieux manger, connaître les producteurs de sa ville ou sensibiliser les enfants au bien manger, le circuit court est de plus en plus privilégié par les consommateurs français. Les locavores, ces consommateurs qui prônent une alimentation exclusivement locale, se multiplient.
Miel de l’apiculteur, lait de la ferme, œufs du poulailler, fruits et légumes du potager, viandes, poissons… La plupart des produits de consommation sont disponibles en circuits courts de manière directe comme indirecte.
Quel est la différence entre circuit court vente directe ou vente indirecte ?
- Circuit court en vente directe : L’ensemble des produits que vous achetez directement du consommateur au producteur. La vente directe est devenue très populaire. Elle consiste à proposer des produits vendus à la ferme, sur les marchés, à domicile, en cueillette.
- Circuit court en vente indirecte : Avec un intermédiaire entre le consommateur et le producteur, les produits sont proposés par un commerçant, un restaurateur ou autres professionnels comme un site en ligne Temps Gourmand.
Pourquoi privilégier les circuits courts ?
Les circuits courts ont de nombreux avantages :
– Renforce le lien entre consommateurs et producteurs : Les consommateurs n’ont jamais été aussi proches de leurs voisins agriculteurs !
– Privilégie les produits français : Faire ses courses chez le producteur du coin signifie consommer local donc privilégier l’agriculture française à celles d’autres pays voisins.
– Permet aux consommateurs de faire des économies en consommant local : En réduisant les intermédiaires, les emballages et certains maillons de la chaîne de distribution.
– Grâce à lui, les agriculteurs n’ont pas d’intermédiaire et vendent au juste prix : Sans intermédiaire, l’agriculteur fixe donc le juste prix.
– Respecte l’environnement : Issus de l’agriculture dite raisonnée, les produits vendus en circuit court sont souvent dénués de pesticides et sont vendus avec moins d’emballage que dans d’autres magasins.
– Permet aux exploitants français de se renouveler et de créer des emplois : Les agriculteurs modifient leurs habitudes, se regroupent et créent de nouveaux canaux de vente.
– Oblige les consommateurs à manger en fonction des saisons : Privilégier le circuit court signifie consommer en fonction de que ce qu’offre la nature.
– Développe de nouveaux modèles de distribution : AMAP, marchés de producteurs, cueillette, livraison de paniers…